A propos
Tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n'abandonne jamais.
Xavier DOLAN
Qui suis-je ?
Je suis Shey, ta Coach good vibes, à la positivité contagieuse. Ici, je t’accompagne avec franchise et bienveillance, les pieds sur terre…mais l’âme toujours un peu connectée.
Ancienne recruteuse devenue Coach en développement personnel et professionnel, j’aide chacune à révéler son potentiel, dépasser ses blocages et transformer ses ambitions en réussites.
Dans la vie, il existe deux chemins : celui qu’on trace pour vous et celui que VOUS choisissez, qui vous choisit aussi en retour. La différence entre les deux réside dans votre alignement intérieur et l’épanouissement qui en découle.
Au début, le premier chemin peut vous sembler le meilleur, voire le seul possible pour votre vie et votre carrière.
Pourquoi ? Parce que c’est celui qu’on vous a dicté depuis le début de votre éducation, depuis que l’on vous a confié à la société pour faire de vous un rouage supplémentaire de son système bien rodé.
Chemin qui a été validé et nourri par votre entourage pendant votre enfance et votre adolescence, pensant ainsi agir pour votre bien et dans votre intérêt. La vérité, c’est que même si l’intention est bonne, décider à la place d’une personne revient à choisir selon son propre prisme, ses peurs et ses croyances, sans jamais laisser à la personne concernée la chance d’explorer son intuition et de suivre ses rêves.
Le problème, c’est qu’au départ, ce choix vous convient : vous vous y habituez, vous suivez les études, la carrière, voire la famille que l’on a choisie pour vous, sans réaliser que vous vous éloignez peu à peu de votre véritable destinée.
Mais rassurez-vous, la vie est bien faite. Souvent, elle vous rattrape et vous rappelle à l’ordre, pour votre bien. D’abord à travers des doutes timides, des regrets fugaces lorsque vous voyez quelqu’un atteindre ses objectifs de vie. Puis, les signes deviennent de plus en plus forts parce que vous n’écoutez toujours pas cette petite voix intérieure qui vous hurle que vous n’êtes pas à votre place.
Vous commencez alors à ressentir ce sentiment d’inachevé, comme des vagues qui roulent sur la mer, de plus en plus fréquentes, mais qui ne vous secouent pas encore assez pour attirer toute votre attention.
Et puis, arrive le tsunami : une vague si puissante qu’elle vous gifle en pleine face, submerge votre cœur et votre esprit. Parfois, cela se manifeste par un burn-out, une dépression, une anxiété liée au travail, ou pire, elle s’infiltre dans votre vie privée sans que vous ne fassiez le lien avec sa véritable cause.
C’est souvent à ce moment-là que survient ce qu’on appelle communément le déclic : vous tombez face à face avec votre destinée. Le chemin que vous choisissez pour vous-même, celui qui a toujours été là, tapis profondément en vous, attendant silencieusement que vous preniez enfin votre place et les rênes de votre vie.
Parce que ce second chemin, que vous le vouliez ou non, finira toujours par vous rattraper. Et deux options s’offrent à vous : l’ignorer, au risque de vivre une vie de regrets et d’errance… ou prendre votre courage à deux mains, dire oui à l’imprévu, à vos rêves, et enfin vivre la vie que vous méritez…une vie à votre image et pleine de sens.
Ces choix, je les connais bien. Je les ai vécus, et j’ai vu de mes propres yeux à quel point ils peuvent impacter une vie, selon le chemin que l’on décide d’emprunter. J’ai très vite su que si je ne choisissais pas le second chemin, je deviendrais alors l’esclave de mes regrets, condamnée à une vie sans véritable sens. Mais j’ai une tout autre vision de la vie : une vie de liberté, portée par le sens de ce que l’on transmet aux autres (notre mission de vie) et nourrie par le bonheur simple des petites choses du quotidien.
Mon histoire : entre héritage et intuition
Comme beaucoup d’enfants nés de parents boomers ou de la génération X, j’ai grandi dans une famille imprégnée de croyances et d’idéaux autour de la réussite. Pour ma mère, je devais être sérieuse, bonne élève, pour me construire un avenir stable et sécurisé. Du peu que je me souvienne, elle ne m’a jamais imposé un métier en particulier. Son seul souhait était que j’aie toutes les cartes en main pour choisir une voie sûre, et surtout, que jamais on ne m’impose une vie de second choix. L’amour d’une mère pour son enfant ; c’était sa façon à elle de me protéger. Avec le recul, je comprends mieux aujourd’hui pourquoi elle m’a toujours poussée.
Pour mon père, figure d’autorité dans la famille, les choses étaient plus tranchées. Pour lui, réussir signifiait devenir médecin, scientifique ou avocate. C’est dans ces voies que l’on devenait « quelqu’un ». Mais avec mes notes désastreuses en mathématiques et ma peur du sang, vous vous doutez bien que j’ai vite été hors-jeu.
Alors j’ai cherché ma voie. Longtemps. J’ai douté, changé d’avis, erré. Et pourtant, depuis toute petite, une chose en moi ne m’a jamais quittée : ce besoin profond d’aider les autres à s’aider eux-mêmes.
Je ne saurais expliquer d’où ça vient. Peut-être était-ce lié à mon signe astrologique, peut-être pas. Mais ce que je sais, c’est que j’ai toujours eu une forme d’intelligence émotionnelle très développée. Même enfant, je percevais et ressentais la douleur des autres, parfois avant même qu’eux ne la voient. Je me revois encore, le soir dans mon lit, du haut de mon jeune âge, demander au ciel qu’il aide ces personnes à aller mieux. J’étais petite et pourtant déjà profondément connectée au monde des émotions adultes. Avec le temps, j’ai compris que ce que beaucoup appelaient un don, était peut-être aussi un signe. Un indice de la vie sur ce pourquoi je suis ici. Ma mission. Ma destinée.
Je crois sincèrement que chacun de nous a une mission de vie. Parce qu’on naît tous avec ce petit quelque chose en plus. Un talent, une sensibilité, une prédisposition qui nous rend naturellement bons dans un domaine. Ce quelque chose qui nous distingue et nous permet, un jour, d’apporter notre pierre à l’édifice. Et si vous ne voyez pas encore ce qui vous rend unique, c’est peut-être simplement que vous n’avez pas encore pris le temps de bien l’observer. Ou de vous observer, vous.
Mes premiers (faux) pas dans la vie active
Ayant eu dans mon entourage une personne travaillant dans les Ressources Humaines, qui a marqué mon adolescence avec sa vision du métier et ses convictions, il m’a semblé naturel de suivre cette voie. À l’époque, ses discours résonnaient en moi, car ils semblaient correspondre à ma propre ligne directrice : mettre l’humain au centre de tout. C’est donc tout naturellement que je me suis formée aux RH et que j’ai obtenu un Master 2 dans le domaine.
Peu de temps après l’obtention de mon diplôme, j’ai décroché un CDI. Je ne voulais surtout pas me retrouver sans emploi, par peur de l’échec social qui pesait déjà lourdement sur mes épaules. Je me souviens de cette période où je pensais avoir réussi. J’avais emprunté ce fameux premier chemin que la société valorise tant. Mais au fond de moi, je n’étais pas heureuse et très vite, j’ai senti les barreaux de ce que je pensais être un idéal se refermer sur moi.
Je vous épargne les détails de cette première expérience, marquée par une infantilisation constante, un management autoritaire et toxique, une surveillance malsaine, une compétition dissimulée entre collègues, et une vie personnelle presque inexistante. On consacre près de la moitié de notre temps éveillé au travail. Avec les trajets, la pression et les pensées liées, cela dépasse souvent 70 % de nos journées. Pour réaliser les rêves d’un autre, souvent sans un salaire à la hauteur de l’énergie et du temps investis. Je vais être franche : j’ai tenu trois mois.
J’ai ensuite tenté une seconde expérience, dans une entreprise à l’apparence plus séduisante, mais qui, en secret, reposait sur les mêmes valeurs et directives. Résignée, j’ai pensé qu’il valait mieux rester. Quitter un emploi aussi vite aurait pu nuire à mon CV, me disais-je à l’époque. Alors j’ai tenu bon, en sachant pourtant que ce choix allait peser sur moi. Et j’avais raison. Pendant un an, j’ai encaissé. Je me suis refermée sur moi-même. Ma confiance et mon estime ont chuté. Moi qu’on décrivait comme solaire, souriante, toujours positive… j’étais éteinte. Malheureuse de ne pas être à ma place. En réalité, je rêvais de liberté, de sens, de missions alignées avec mes valeurs et ma vision de la vie. Je rêvais, surtout à cette époque, de paix intérieure.
Et puis, quelque chose a commencé à changer.
À force d’encaisser et d’aller à l’encontre de ma nature, une part de moi, jusqu’alors silencieuse, a fini par émerger. Je découvrais une soif d’indépendance, une forme de révolte intérieure, non portée par la colère mais par une lucidité croissante face à des directives toujours plus toxiques, qui desservaient l’activité, épuisaient les salariés mais flattaient l’ego des supérieurs.
Un jour, lors d’une mission de consulting, j’ai fini par me faire remarquer. J’avais osé dire tout haut ce que tout le monde pensait tout bas ; ce qui se murmurait dans les couloirs sans jamais être assumé. C’est ce jour-là que j’ai pris la plus grande claque de ma vie. Le fameux déclic. J’avais pris l’initiative de parler à un supérieur, au nom de l’équipe, pour l’équipe, afin de remonter les problèmes de management toxique que nous rencontrions. Mais personne ne m’a suivie. Tous ceux qui, en coulisses, critiquaient la situation sont restés silencieux, me faisant ainsi passer pour le mouton noir. La brebis galeuse du groupe, celle avec laquelle on devait encore plus redoubler de fermeté. Sans surprise, les répercussions de cet évènement ont marqué les semaines qui ont suivi, rendant la situation encore plus difficile qu’elle ne l’était déjà.
Oscar Wilde disait : « Parfois, ce que nous considérons comme une épreuve est en réalité une bénédiction déguisée. »
C’est exactement ce que j’ai vécu ce jour-là. J’ai réalisé deux choses essentielles. La première : mes valeurs et ma vision des relations humaines ne correspondaient pas à celles du monde de l’entreprise, où les apparences priment et chacun joue un rôle bien ficelé. Mais surtout, j’ai compris quelque chose de bien plus profond. Il était temps. Temps de suivre mon propre chemin. Celui que j’avais trop longtemps ignoré. Le second choix. Celui qui m’invitait à me recentrer, à m’écouter, à m’autoriser enfin à poursuivre mes véritables aspirations professionnelles. Cette prise de conscience a été un tournant. Le point de départ d’un alignement que je n’attendais plus.
De RH à Coach : à la rencontre de ma vocation
Comme vous pouvez l’imaginer, j’ai fini par quitter ce second CDI après cet épisode marquant. J’ai alors décidé de me former dans un domaine pour lequel j’avais un réel talent. Une compétence que j’exerçais naturellement, même si elle ne faisait pas officiellement partie de mes missions en RH. Chaque fois que je sentais qu’elle pouvait aider une personne ou un(e) candidat(e) que je croisais dans le cadre de mes fonctions, je la mettais en pratique. Cette compétence, c’était le coaching.
Pour la première fois, j’ai eu la conviction d’être sur le bon chemin. Ce qui me faisait vibrer dans mon métier, c’était justement ces moments où je pouvais accompagner quelqu’un, l’amener à des prises de conscience et voir les résultats concrets que cela produisait. C’est là que je me sentais à ma place.
Afin de faire les choses correctement, j’ai choisi de me former et de me certifier, même si j’avais déjà accompagné de nombreuses personnes et que cette compétence me venait naturellement. Avec le recul, je comprends pourquoi tout cela me semblait si évident : si j’étais aussi à l’aise pour écouter, cerner, comprendre et guider les autres, c’est parce que mon avenir se dessinait déjà dans cette direction. Rien n’arrive par hasard. Mais encore faut-il être prêt à faire confiance à la vie… et à soi-même.
Je me suis donc formée au coaching professionnel, tout en approfondissant mes connaissances dans divers outils de développement personnel tels que la PNL, la psychologie positive, les lois universelles qui régissent notre équilibre intérieur et extérieur, ainsi que les grands principes issus des neurosciences. Mon objectif était de valider ma légitimité et d’enrichir ma pratique pour offrir à mes coachées un accompagnement de qualité, toujours plus pertinent et aligné. Ma démarche, vous l’aurez compris si vous êtes arrivé jusqu’ici, a toujours été guidée par l’authenticité, la bienveillance, la sincérité, et un profond désir de contribuer au mieux-être de l’autre.
J’ai choisi de ne pas rompre brutalement avec le salariat, car je voulais mener cette reconversion avec lucidité, en évitant de rajouter des difficultés à un chemin déjà semé d’embûches. Ce parcours n’a pas été simple. Il a été long, parfois chaotique, rempli de doutes et de leçons. Avec le recul, je comprends que toutes ces épreuves m’étaient nécessaires. Chaque étape m’a préparée, façonnée et renforcée pour atteindre l’objectif que je portais en moi depuis tant d’années. Souvenez-vous de ceci : la vie ne nous met jamais à l’épreuve pour nous punir, mais pour nous faire grandir, à condition d’être prêt à écouter, persévérer et avancer.
L’un des plus grands défis de cette reconversion, et aussi ma plus grande fierté, a été d’arpenter ce chemin seule, sans guide pour m’indiquer la direction. J’aurais pu être accompagnée par une proche déjà dans le métier, mais la vie m’a appris que même notre entourage ne nous soutient pas toujours. Heureusement, dans l’obscurité des épreuves, j’ai trouvé un appui bien plus précieux que le soutien professionnel : la présence morale de quelques personnes qui, tels des phares dans la nuit, ont éclairé ma route et m’ont donné la force de continuer à avancer.
Et c’est précisément cette épreuve qui m’a ouvert les yeux sur l’importance de transmettre ce que j’avais appris, non pas en théorie, mais à travers l’expérience vécue. Proposer cet accompagnement s’est imposé comme une évidence, presque comme une suite logique et naturelle de mon histoire. C’était bien plus qu’un choix : c’était le prolongement de ma propre transformation. Si, grâce à cela, je peux aider d’autres femmes à avancer plus sereinement sur leur propre chemin, alors j’aurai pleinement honoré ma mission.
Aujourd’hui, même si d’autres projets m’attendent encore, je n’ai jamais été aussi heureuse et fière du chemin que j’ai parcouru. Je sais enfin que je suis à ma place et que j’emprunte le bon chemin. Le plus beau dans tout ça ? c’est que dans ma quête, j’aide d’autres femmes à trouver leur propre voie et à suivre leur chemin.
Si je devais avoir un regret…
ce serait de ne pas m’être écoutée plus tôt… et de ne pas avoir cherché plus de soutien et d’accompagnement dès le départ. J’ai perdu du temps, et c’est sans doute ce que je regrette le plus. On oublie trop souvent que le temps est notre bien le plus précieux et qu’il ne se récupère jamais.
C’est pourquoi je vous encourage, sincèrement, à ne pas attendre que les conditions soient parfaites. Le bon moment n’existe pas en soi : c’est vous qui le créez, par vos choix, vos actions et votre confiance en vous. Si vous attendez que tout soit parfaitement aligné, vous risquez de passer à côté de votre vie. Prenez des décisions, même petites. Avancez, même dans le doute.
Parce que chaque pas, vous rapproche un peu plus de votre véritable place.
Et surtout… n’oubliez pas de vivre le chemin autant que la destination.
